
Il y a 8 mois, Robin est devenu coopteur en utilisant la plateforme de MyJob.Company. Cette plateforme permet de trouver facilement des offres et de recommander rapidement des candidats. Elle a permis à Robin de générer un complément de revenus moyen de 200 € par mois.
Aujourd’hui Robin nous explique ses techniques de cooptation et les difficultés qu’il a dû surmonter.
Robin a 25 ans et il arrondit ses fins de mois en utilisant son compte LinkedIn. De son propre aveu, il n’a pas un « très gros réseau ». Comment fait-il ?
Il recommande ses contacts pour une offre d’emploi, en échange de quoi il touche des commissions. De 50 € si l’un de ses candidats entre en processus de recrutement…jusqu’à 1500 € s’il est effectivement recruté !
Vous êtes intéressé par la cooptation ? Inscrivez-vous sur la plate-forme de MyJob.Company.
Robin, 25 ans, acheteur et coopteur depuis 2017
« J’ai touché mes premières commissions au bout d’un mois »
Comment es-tu devenu coopteur ?
Je me suis inscrit sur la plateforme de MyJob.Company en avril 2017 après avoir vu une pub sur Facebook. L’argent était clairement ma motivation initiale. Il faut dire qu’à l’époque, j’étais en alternance et je gagnais 900 euros nets par mois, sans aide de mes parents. Ça faisait un peu juste.
La promesse de toucher 1500 euros par cooptation en cas d’embauche a donc été très alléchante…
Et alors, qu’est-ce que ça a donné ?
J’ai touché mes premières commissions au bout d’un mois (le 18 avril). Depuis, je trouve environ un profil pertinent par mois (ce qui correspond à 50 euros, NDLR). Ça permet de rester motivé !
J’ai également contribué au recrutement de trois personnes dont deux stagiaires. Donc au total j’ai gagné 1600 euros en 8 mois via la plateforme.
J’ai découvert que la satisfaction n’est pas que financière : contribuer à l’embauche d’une personne est également très gratifiant.
Est-ce que tu as un réseau important ?
Comme tout le monde, j’ai des contacts, un « réseau » comme on dit. Le mien est composé de mes connaissances personnelles, de mes amis et des gens rencontrés lors de mon parcours de formation (j’ai fait une première école de commerce puis un master spécialisé).
Pour coopter, j’utilise beaucoup mon réseau « dans la vraie vie », c’est-à-dire que je parle beaucoup autour de moi de la plateforme.
Qu’est-ce qui t’a semblé compliqué quand tu as débuté la cooptation ? Qu’est-ce que tu as dû apprendre pour toucher tes premières commissions ?
Il y a déjà tout ce qui touche à la compréhension de la plateforme et du fonctionnement de MyJob.Company.
Il faut bien comprendre ce que l’on attend d’un coopteur :
– comment se présenter aux candidats vis à vis de MyJob.Company
– expliquer aux candidats potentiels comment le site fonctionne pour postuler à une offre
– ne pas hésiter à contacter le support de MyJob.Company qui est là pour répondre à nos questions ou les faire remonter aux chargés de recrutement si nécessaire*
Bref, il faut bien comprendre où commence et où s’arrête ta mission de coopteur.
Ensuite, il y a les aspects plus relationnels : comment aborder les gens ? comment leur dire qu’ils n’ont pas été pris ?…
Enfin, il a fallu acquérir les compétences liées plus spécifiquement au recrutement. Par exemple trouver les profils les plus adaptés, lire et comprendre une offre d’emploi, choisir le bon candidat, etc.
* Quelqu’un est toujours (ou presque !) dispo pour vous : contact@myjobcompany.com
« Contribuer à l’embauche d’une personne est également très gratifiant »
Est-ce que tu as modifié tes profils sur les réseaux sociaux quand tu as commencé à coopter en parallèle de ton emploi ?
Je n’ai pas encore modifié mes profils en ligne, mais c’est une bonne idée… Modifier mon profil me permettra de gagner en crédibilité.
Je vais le faire !
Peux-tu expliquer ta méthode pour coopter sur la plateforme MyJob.Company ?
Je suis connecté en permanence sur le site, donc je vois toutes les offres qui tombent.
Je les traite quasiment toutes, sauf les profils de mouton à cinq pattes (difficiles à trouver) et les profils trop rares (qui se font beaucoup chasser). Je laisse ces profils de côté car cela demande beaucoup plus de temps à traiter (et probablement plus de savoir-faire).
Au final, j’y consacre du temps chaque jour, mais de façon très sporadique.
Ensuite, je vérifie la pertinence d’un profil en analysant rapidement si les compétences et la formation du candidat potentiel sont en adéquation avec l’offre.
Quand j’ai trouvé le bon candidat, je tente une approche en direct par mail ou par téléphone.
Si la personne ne décroche pas, j’utilise aussi ce que j’appellerais « l’approche semi directe » : je ne donne pas de détail sur l’annonce et je pique juste la curiosité en disant « j’ai peut-être quelque chose pour vous, recontactez-moi ».
Pour finir, si le candidat est intéressé, je le coopte en quelques clics sur la plateforme.
En tout cas, j’avais suivi cette approche pour deux candidates : Laura et Jeanne.
Jeanne était dans la même école que moi et j’avais son profil en tête. Quand j’ai lu une annonce qui lui correspondait, je l’ai immédiatement contactée.
Pour Leslie, je ne la connaissais pas mais j’ai trouvé son profil sur LinkedIn. Comme il était très pertinent, j’ai appuyé sa candidature en écrivant un mail spécifique de recommandation à MyJob.Company.
A ce propos, utilises-tu fréquemment la fonctionnalité de recommandation sur la plate-forme de cooptation ?
Je n’utilise pas la recommandation de façon systématique, mais uniquement sur les très bons profils avec lesquels j’ai eu un bon relationnel. Je trouve que procéder de cette manière me rend plus crédible en tant que coopteur.
Tu n’utilises pas du tout la méthode de partage en masse ?
Si, ça m’arrive de partager des annonces dans des groupes Facebook ou dans des groupes à thème sur LinkedIn.
Cette démarche a l’avantage de prendre très peu de temps et parfois ça marche (à condition de trouver les bons groupes !).
Mais j’ai remarqué que les « bons » coopteurs n’utilisent pas cette méthode.
En réalité je crois que les bons sont « en mode chasse » et en approche directe uniquement. On ne les voit pas dans les groupes…
A l’inverse, il y a de « mauvais coopteurs ».
On les reconnaît vite parce qu’ils vont partager 5 offres d’emploi à la suite sur une page, sans rien préciser. C’est une erreur de débutant que j’ai également faite !
Mais parfois ça marche, comme pour le poste de concierge qui a été recruté via un simple partage sur Facebook. Tout l’enjeu est de poster sur le bon groupe !
« Il est difficile d’approcher des gens sur un domaine, un métier qu’on ne maîtrise pas. »
Penses-tu que le contact avec les candidats est important ?
Oui, c’est même essentiel pour moi.
Après être entré en contact avec un candidat potentiel (sous la forme « « salut j’ai une offre intéressante, voici le lien »), je passe énormément de temps à créer une relation.
Dans la mesure du possible, j’entame une conversation sur son travail et je lui explique le fonctionnement de MyJob.Company. Ce temps d’échange représente environ 50 % du temps total que je consacre à la cooptation.
Ensuite, j’entretiens la relation en restant en contact. Si le candidat est reçu en entretien, je lui demande des nouvelles.
Il m’arrive parfois d’avoir des réponses désagréables ou des gens qui veulent entrer dans des polémiques. Dans ce cas je reste toujours cordial et poli. J’évite les débats stériles, je n’ai pas de temps pour cela !
Après ces 8 mois d’apprentissage « sur le terrain », quels obstacles rencontres-tu ?
Je ne suis pas à l’aise pour faire de l’approche directe avec quelqu’un déjà en poste… J’ai peut-être tort mais ça me paraît beaucoup plus compliqué.
J’aimerais aussi apprendre à recruter des profils rares comme les développeurs et les « techos ». Ils sont harcelés mais ne veulent pas travailler dans de grands groupes et les startups ne leur proposent pas des salaires attractifs.
Il est aussi difficile d’approcher des gens sur un domaine, un métier qu’on ne maîtrise pas.
Qu’est-ce qui te satisfait le plus dans cette activité ?
Il y a toujours l’aspect financier. Je voudrais épargner, donc je prends tous les bonus en plus de mon salaire et je les mets de côté !
Ensuite, il y a la satisfaction de trouver du taf à des gens. Il y a une forme d’accomplissement à avoir participé à l’embauche d’une personne.
Enfin, je trouve que c’est une expérience très formatrice. J’apprends beaucoup sur l’aspect relationnel par exemple.
J’ajouterais qu’on apprend aussi beaucoup de choses pour passer soi-même des entretiens d’embauche ! Ça permet de voir le processus de recrutement avec un regard extérieur.
Comment aimerais-tu évoluer ?
J’ai envie de devenir plus performant et continuer à apprendre des techniques de recrutement…
L’objectif à terme serait pour moi de passer le moins de temps tout en étant performant et de contribuer à un maximum de recrutements.
Merci à Robin de m’avoir accordé un temps agréable autour d’une bière fraîche !